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Marché immobilier en 2016 : La reprise se confirme

« Pour la première fois depuis plusieurs années, le regain d’activité (du secteur immobilier) s’annonce durable en raison de la combinaison d’un ensemble de facteurs favorables », commente le groupe d’économistes Xerfi dans son étude « l’immobilier de logements en France et en régions ».

Selon l’étude, quatre facteurs entraînent durablement le marché immobilier des logements.

 

1. Hausse notable du pouvoir d’achat des ménages

 

Les relevés de l’INSEE note un accroissement du revenu disponible brut (RDB) des ménages, atteignant + 0,9% fin 2015.Les salaires moyens versés par les sociétés non financières progressent à nouveau (+0,3 % après +0,0 % en 2014). Ce surcroit de pouvoir d’achat est redirigé pour partie vers la consommation mais aussi et surtout vers l’épargne et la protection. Dans ce domaine, l’immobilier tient une place majeure aux yeux des épargnants.

 

2. Des taux d’emprunt en banque au plus bas depuis l’après-guerre.

 

Cette tendance est maintenue pour 2016 et permettra encore cette année de bénéficier de conditions d’emprunt extrêmement incitatives. L’observatoire Crédit Logement / CSA relève régulièrement les taux pratiqués en banque. Son analyse ne prévoit aucun redressement des taux à court terme, ce qui favorise d’autant l’effet de levier dont profite les investissements à but locatif. 

 

3. L’immobilier : valeur refuge encore et toujours.

 

Dans un contexte où les rendements sur placements financiers piétinent  et où les places boursières font preuve d’une grande nervosité, l’immobilier rassure les investisseurs par son implantation concrète dans l’économie réelle, celle répondant aux besoins sociétaux en logements. 

 

4. L’aide à la pierre : une constante des pouvoirs publics 

 

L’incitation à l’achat et à l’investissement immobilier reste une volonté forte des pouvoirs publics dans le temps. Du renforcement récent des aides PTZ au maintien des dispositifs favorisant l’investissement locatif, l’immobilier est un des rares domaines où une certaine continuité est préservée. Les besoins en logements variés sont réels (logements étudiants, chambres médicalisées, habitat principal) et dépassent les clivages politiques.